Comme chaque début d’année, on reprend les mêmes et on recommence.
Super promo à la salle de sport, découvre un super agenda magique qui gardera au chaud tes listes de tâches, qui resteront à peu près les mêmes que celles de l’an dernier. Le vingtième carnet trop mignon pour noter tes gratitudes sera probablement gribouillé juste sur les premières pages…
Suis-je mauvaise langue ? Non, juste réaliste.

Et je me permets de dénoncer tout ce cinéma parce que j’étais la reine des têtes de gondole des solutions miraculeuses de début d’année pour se motiver et réaliser ses rêves.
Spoiler alert ! Tu as 365, voire 366 jours (pour les chanceux nés un 29 février, on pense à vous) pour te reprendre en main. Inutile d’avoir un starter qui, soit dit en passant, est purement commercial et psychologique.
De toute façon, la motivation n’est pas un muscle, c’est une drama queen qui s’en va quand les choses se corsent. Ce qui compte, c’est ta DÉTERMINATION. Repeat after me !
Alors, arrête de te flageller aux 12 coups de minuit et prends le temps de savourer ta coupe de champagne, seule ou bien accompagnée, en réalisant le chemin parcouru. Célèbre celle que tu es maintenant, tout en te projetant vers celle que tu deviendras.

Que tu commences le 1er janvier ou le 30 septembre, c’est TA décision et ta discipline qui feront la différence.
Économise ton argent pour l’investir de manière plus consciente quand tu te sentiras prête. Le 1er janvier n’est pas une fin en soi pour démarrer quoi que ce soit ! C’est un starter sympa qui motive grâce à son effet de mode, mais n’oublie pas qu’il reste éphémère.
Pour cette année, je me souhaite la meilleure des années, de profiter pleinement de la vie, d’avoir la santé pour mener ma mission de vie à son paroxysme, mais en aucun cas je ne ferai de résolutions, car c’est illusoire.
Quand on est déterminé, on passe à l’action. Une date ne change rien, si ce n’est ajouter de la pression ou mener à l’abandon parce que ce n’était ni le bon moment, ni la bonne raison.
Je te souhaite une excellente année 2023, sans ‘bonnes’ résolutions mais pleine d’actions.
